Thiery LaGruve, 2ème voix : Agdena
(écoute au casque ou oreillettes)
C’est une terre si proche à l’Orient sans rêve
Des enfants encore drôles jouent aux balles sans trêve
Ils bravent le soleil que des casques reflètent
Les pierres s’y déchirent à des tombes ouvertes
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas à l’épreuve des larmes
Pour ordinaires qu’elles sont leurs nuits ne sont pas
C’est une terre forcée à être terre amère
L’Histoire n’y prend son aise qu’à vivre dans la guerre
Par l’histoire permise d’un peuple qui s’en réclame
Et s’étonne toujours d’en n’être pas la seule âme
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas sans agiter des fièvres
Pour ordinaires qu’elles sont leurs nuits ne sont pas
C’est une terre gagnée aux mainmises des mains sales
Sur une cause bien assez juste pour attirer les chacals
Comme si d’être d’un désert ne donnait d’autre droit
Que d’étancher la soif de l’Occident aux émirats
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas sans larguer des étoiles
Pour ordinaires qu’elles sont leurs nuits ne sont pas
C’est une terre si proche à l’Orient sans rêve
Une terre forcée à être terre sans trêve
Une terre gagnée à la cause de mains sales
Les tombes y sont ouvertes au passage des chacals
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas à l’épreuve des larmes
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas sans agiter des fièvres
Pour ordinaires qu’elles sont
Leurs nuits ne sont pas sans larguer des étoiles
Pour ordinaires qu’elles sont leurs nuits ne sont pas
Paroles, musique, arrangements, tous instruments : T. LaGruve
(1988)